Certes, « Ocre’n wall » n’est pas la plus belle voie ni la plus classique de Cap Canaille. On y grimpe plus au nord que le classique secteur d’ouvreur de bouse, et l’itinéraire est donc moins parcouru. Cependant, il se déroule sur le même beau rocher, solide en dessous, des falaises Soubeyrannes. Le petit bémol vient du fait que les longueurs soient un peu trop blocs, sans être spécialement vilaines, et cela a apporté probablement un léger défaut de fréquentation : il reste encore quelques chips ! Mais après tout, avec une centaine de voies entre Cassis et la Ciotat, ne deviendrais je pas mauvais public ?
Dans les faits, l’escalade reste jolie, comme systématiquement dans ces falaises lorsqu’il y a eu nettoyage (allez voir quelques dizaines de mètres à gauche « contre ton grès« , cela est autre chose…). Notamment la première longueur, impressionnante, est superbe et met vite dans l’ambiance du site ! S’ensuivent des longueurs plus faciles, et tout de même moins aériennes. Tous les passages de grimpe sont beaux mais on regrette un tracé empruntant autant de vires (l’ouvreur avait il le choix ?). Pour conclure, ce n’est pas la plus belle voie de Canaille, certaines étant tellement belles, mais elle reste très agréable. Ma copine qui a découvert Canaille par cet itinéraire s’est régalée !
Approche : Ne seront probablement plus mentionnés à Canaille et dans les Calanques pour ne pas concurrencer les topos locaux.
L1 : 6a; Traversée à gauche impressionnante dans un dévers sur bacs. Relais sur bonne vire.
L2 : 4c; Dièdre facile à gauche du relais, puis pente de sable.
L3 : 5c; Dièdre puis mur raide en ascendance à gauche, un pas à la fin.
L4 : 5b; Belle longueur qui louvoie légèrement, avec un filon d’aragonite à ne pas épuiser trop vite !
L5 : 4c; Très courte longueur, relais au sommet sur un petit arbuste fébrile ou en contrebas à l’épaule ou loin sur un pin.
1ière ascension : Hervé Guigliarelli
Difficulté : TD-; 6a, 5c obligatoire; 110 mètres
Matériel : Grande voie équipée
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