Le chien qui aboie est l’une des belles voies originales de la Sainte Victoire. Elle possède notamment la particularité de parcourir un large tunnel en seconde longueur, ce qui constitue un passage très amusant. Le reste de la voie est aussi varié qu’inégal. Les passages en rocher médiocre alternent avec des longueurs magnifiques, les fissures teigneuses contrastent avec les dalles inhabituelles en conglomérat.

La paroi – la voie rentre dans la première grotte (à côté d’un arbre) pour ressortir par celle sous le toit.
Cet itinéraire est donc parmi les incontournables du massif, au même titre que sa voisine « Les Moussaillons », plus facile. Malgré la vire et le boyau, elle reste assez soutenue, et peut constituer une première étape pour un parcours plus difficile jusqu’à la Croix de Provence, en effectuant une combinaison avec la voie « les trois licornes » ou la « Virzo ».
Le départ est soit identique à la voie du « Lézard rouge » (5b), soit quelques mètres à droite, sur une courte rampe.
Le topo :
L1 : 4c, 35 mètres ; Rampe ascendante vers la gauche (ou départ direct – pitons dans les deux cas), relais au pied de la grotte.
L2 : 3, 30 mètres ; Quelques pas d’escalade en entrée de tunnel, puis marche dans la terre/boue. On passe une première fenêtre, puis on remonte intégralement le boyau. Relais sur une écaille en sortie.
L3 : 6a, 25 mètres ; Départ facile mais peu protégé en rocher moyen, puis belle fissure large (pitons). Relais en arrivant à la large terrasse.
L4 : 3 et marche, 25 mètres ; Accéder à la terrasse, puis la traverser vers la droite. Relais sur deux lunules 10 mètres à gauche d’une fissure sous un dièdre (plusieurs lignes dont certaines, à gauche, non répertoriées).
L5 : 5c, 35 mètres ; Départ dans la fissure précitée qui se poursuit en dièdre (piton), relais équipé.
L6 : 5b, 30 mètres ; Poursuivre ce dièdre, et contourner par la gauche un surplomb (à nouveau rocher moyen, un piton). Passage évitable autant par la gauche que par la droite (rocher meilleur).
L7 : 4c, 30 mètres ; Sortir au mieux.
On rejoint ensuite facilement l’arête du jardin. Possibilité de s’échapper par une sente main gauche, menant au tracé jaune.
1ière ascension : Bernard Amy, Alain Michel, Michel Soulier, en 1965
Difficulté : TD ; 6a, 5c obligatoire, rocher inégal, 120 mètres
Matériel : Friends 0.5 au 3 voir 4, câblés, sangles, matériel classique grade voie équipée
Accueil > Topos d’escalade > France > Sainte Victoire > Baou Cezanne, Croix de Provence, Prieuré, Grotte de l’Os et du Perroquet, Dalles grises et jardin des Moines > Le chien qui aboie