L’arête du jardin est une courte voie facile, qui ne se parcourt pas réellement pour elle-même. Bien que sympa et intéressante, cette voie constitue en fait une transition entre le secteur du bas, la grotte de l’os et du perroquet, et la paroi de la Croix de Provence. Cela permet une continuité agréable dans l’escalade, et de grimper un parcours complet débouchant sur l’un des sommets emblématiques de Provence.
La voie s’appelle ainsi car les moines logeant au Prieuré ont acquit au XVIIième siècle cette parcelle située sous la brèche en face sud de la montagne. Le climat, alors nettement différent, permettait une culture prospère sur ce carré suspendu. Les moines avaient par ailleurs aménagé une descente facilitant l’accès. De nos jours, seule la partie orientale de ce petit jardin, bordé par l’arête qui ici nous intéresse, possède encore quelques plantes, alors que la partie gauche vue du bas n’est plus qu’un pierrier, gardant certaines traces minérales de cette exploitation.
Entre les divers ressauts, vers l’arête du jardin
L’accès à l’arête se fait directement au dessus le socle, on attaque classiquement par une dalle.
L1 : 3c indécotable; Courte dalle puis arête, relais à construire à un collet.
L2 : 3c; On poursuit sur l’arête, relais sur un arbre derrière un autre petit col.
L3 : 4c; Mur raide que l’on contourne par la gauche ou la droite, les deux versions sont équipées. Relais sur arbre.
L4 : 3; poursuivre l’arête, relais à renforcer.
L5 : Poursuivre cette arête jusqu’à son « sommet », butant sous l’arête sud ouest de la croix. Relais sur piton, fin au choix…
Frank dans le haut de l’arête
1ière ascension : Henri Gentil
Difficulté : AD-; 4c; 100 mètres
Matériel : Friends 0.5 au 2, câblés, sangles, matériel classique grande voie équipée
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vertical pirate 