Moins célèbre que son cousin « le toboggan de la mort » dans le Verdon, et plus abordable, celui de la corniche remonte également comme une structure suspendue, qui lui vaut son nom (à noter le proche « linceul » qui possède les mêmes caractéristiques). Le toboggan est la voie la plus abordable de cette partie de la falaise de l’Oule, et est vivement recommandable : on évolue proche des gros dévers du secteur central, impressionnant, et l’on profite d’un superbe cailloux blanc typique des Calanques, franc et à gouttes d’eau. Cependant, la voie reste variée, et toujours très bien équipée.

Cette voie se décompose en deux parties, équipées à des moments différents. D’abord, le bas fut découvert, et fréquenté sans que la sortie n’existe. On retrouvait alors souvent le plateau par la voie « le chemin du roucas blanc ». Désormais, une seconde partie à été équipée, il y a une dizaine d’années de cela : cela permet une sortie plus logique et directe. Un gros travail de nettoyage fut sans doute nécessaire mais désormais ce bout de voie est très joli. C’est également ici que se trouve le passage le plus dur, en surplomb !

Accès : En rappels depuis le trou du serpent.

L1 : 6a+; Superbe dièdre partant proche de l’eau, avec un passage clé final en verrous de main.

L2 : 5c; Grande longueur en dalle à gouttes d’eau, magnifique !

L3 : 5c+; Plus courte et plus raide sur de bonnes prises.

On arrive au sommet de l’aiguillette. Suivre la main courante à droite jusqu’à trouver la seconde partie de la voie.

L4 : 6a; Mur varié au départ peu engageant, s’améliorant vite.

L5 : 6a+; Assez court et teigneux mais très intéressante.

L6 : 6b+; Courte cheminée puis dévers à très bonnes prises mais déséquilibrant, laissant place à une belle escalade à doigts plus facile.

Retour à pieds.

Équipement : Jacques Emery en 1995 pour la première partie
Inconnu pour la seconde

Difficulté : TD; 6b+, 6a obligatoire; 170 mètres

Matériel : Grande voie équipée

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