Bien que très, ou trop courte, les cacochymes pervers constitue une très belle voie. Cet inconvénient peut également être un bel avantage, car l’on pourra aisément combiner deux voies en une journée, car l’accès est rapide et presque toutes les voies de la paroi ne dépassent pas les 150 mètres de dénivelé. Ceci dit, quelle qu’en soit la longueur, les passages de cette voie sont magnifiques, soutenus et agréables. il y a plus d’ambiance que l’on pourrait penser lors de la descente en rappels, et l’escalade est variée. On démarre par une très belle fissure physique, puis un pilier dalleux technique, au crux commun avec le superbe Linceul voisin, puis l’on sort par un mur rési et à méthode. Génial!
L’accès se fait classiquement par les rappels que l’on trouve à l’aplomb du belvédère de l’Oule. On descend normalement jusqu’au gros pin dominant le couloir terreux de la traversée des écureuils, mais l’on peut également partir de 25 mètres plus bas, de la « vire bicyclette » menant aux futurs croulants.
L0 : 4c, non équipé; Rejoindre au mieux le pin de rappel. Rigolo.
L1 : 6b; fissure athlétique superbe, que l’on abandonne sur la fin pour affronter un mur encore plus raide.
L2 : 6a+; Partir en ascendance gauche et passer le pilier, que l’on rejoint par un dièdre, puis on remonte ce pilier marquant le bord droit de la superbe dalle blanche, menant à une fissure raide et physique, avec un pas engagé (friend numéro 1 en cas.)
L3 : Droit au dessus le relais dans un dièdre rouge évasé, puis l’on contourne le léger surplomb par la droite. Sortie plus facile.
Retour aisé au plateau.
1ière ascension : Alain Dupaquis et Jean Louis Fenouil en 2001
Difficulté : TD+; 6c ou 6a+ et A0; 110 mètres
Matériel : Friends éventuellement pour L0, et éventuellement le numéro 1 pour réduire l’engagement en seconde longueur
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