Un cran au dessus la voie historique du Levant, l’Aube, dont le nom n’a pas été trouvé bien loin, est l’autre grande classique équipée de cette partie de la falaise. D’autres voies plus dures sont apparues durant ces deux dernières décennies, proposant une escalade souvent dans le septième degré, et qui n’ont pour l’instant pas encore de nombreux retours. L’Aube a toutefois été ouverte du bas dans un style traditionnel, car la voie remonte un système de fissures des plus logiques, croisant le levant avec laquelle on pourra faire une combinaison homogène évitant les sections les plus difficiles.

Malgré des cotations assez faciles, la voie garde un minimum de sérieux, déjà parce que l’environnement « falaise maritime » impose de réussir la voie sous peine de réchappe compliquée, et aussi du fait d’un équipement parfois un peu large et obligatoire, excepté dans la longueur clé. Sinon, il faudra grimper un peu entre les points ! Attention également aux conditions, le rocher étant potentiellement gras et/ou humide, notamment lors des entrées maritimes.

Départ au ras de l’eau.

L1 : 6a; Joli mur blanc technique, relais sur vire.

L2 : 5c; Ressaut puis marche jusqu’au mur suivant.

L3 : 6b; Très jolie fissure raide. Traverser à gauche sur la vire pour trouver le prochain relais (tout droit c’est le levant).

L4 : 6a; Courte longueur.

L5 : 6c; Fissure très physique.

L6 ; 6b; Beau mur soutenu et technique.

L7 : 6a; Court dièdre physique commun avec le levant.

1ière ascension : Philippe Bensimon et Christian Urbani en 1977.
Rééquipement : CD13 FFME (2014) en scellement inox.

Difficulté : TD+; 6c, 6a+ obligatoire; 140 mètres

Matériel : Grande voie équipée

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