Petite sœur de la traversée Philémon, la vire supérieure est en fait son prolongement. Alors qu’au niveau du fameux pas la Philémon redescend d’un étage (ou remonte à cet endroit !), l’itinéraire de la vire supérieure part continuer à explorer les vires de plus en plus sableuses et assez instables. L’escalade y est nettement plus grimpante et même plus impressionnante, avec de vrais passages plus difficiles où il faudra s’appliquer. Après avoir été à l’aise dans les vertirandos classiques, il s’agit ensuite d’une étape de progression logique, avec en prime une véritable longueur en grimpe !
Pour cette aventure, nous démarrons du sémaphore du Cap Canaille. Par le sentier noir, nous empruntons la fin du sentier Philémon : rapidement nous descendons un premier ressaut en rappel pour nous poser su la fameuse vire. Plus nous avançons, plus la vire est aérienne, pour devenir réellement vertigineuse. A partir de ce moment arrivent les premiers passages de grimpe : les vires s’interrompent pour laisser place à des strates certes crochetantes mais proposant une escalade particulièrement verticale pour le niveau. Heureusement, un équipement solide permet de grimper ces passages sans stresser plus qu’il n’en faut.
Enfin, la vire cesse définitivement. A quelques pas du cirque du 14 juillet, on remonte sur le plateau du Cap Canaille par une magnifique longueur de 5b, avec de bonnes prises et sur un grès de superbe qualité. On pourra encore sortir au choix par une longueur de conglomérat en 6a ou 6b, ou simplement sortir à gauche par la vire facile. Quelques minutes se marches seulement nous séparent alors du parking !
1ière ascension : Roger Canese et et Daniel Quet en 1968
Difficulté : D; 5b; 500 mètres de traversée
Matériel : Grande voie sportive, sangles
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