« Le rêve d’Aicha » est, avec « classe montagne Épinal », l’une des premières voies équipées à Taghia, toutes deux d’ailleurs ouvertes par la même équipe la même année. Plus facile que sa voisine, elle remonte un très grand dièdre évident et attirant l’œil. Jusqu’à l’ouverture récente de la voie « Ibtisane », « Le rêve d’Aicha » était la voie équipée la plus facile de Taghia. C’est une très belle voie, abordable, qui remonte une ligne de faiblesse évidente dans cette paroi située à quelques minutes du village seulement.
« Le rêve d’Aicha » offre une très belle première approche pour découvrir l’escalade dans ces gorges, et ce calcaire si particulier, très sculpté et incroyablement adhèrent du site. L’équipement assez démocratique dans les sections les plus difficiles permettra de ne pas se faire peur trop tôt, bien que comme souvent il s’espace dans les zones plus faciles. Assez courte et pourvue d’un retour pédestre aisé, il est fort à parler qu’elle ne conviendra pas qu’aux grimpeurs de 6a, tout le monde peut s’y faire plaisir ! Cependant, avec les nombreux passages, le rocher commence à devenir patiné. Les plus motivés pourront également sortir par « belle et berbère », rajoutant deux longueurs (6b et 6b+).
Approche : depuis les sources de l’Oujdad, on repère bien le dièdre parcouru par la voie. On y accède par une rampe à droite.
L1 : 5c; en ascendance à droite, 55 mètres.
L2 : 6a, de plus en plus dur. On rejoint le dièdre à gauche, 55 mètres.
L3 : 6a+; toujours ce dièdre, difficultés croissantes, 50 mètres.
L4 : 6a+; mur, 45 mètres.
L5 : 6a+, un pas au début puis facile.
On sort par un couloir facile.
Retour : suivre les cairns qui ramènent au village à gauche en longeant la large vire puis en descendant un couloir et enfin en suivant un petit chemin.
1iere ascension : A. Fouchet, J.Y. Frediksen, F. Guitier, J. López, P. Megnin, E. Marin et T. Ruiz en 1992
Difficulté : TD-; 6a+, 5c+ obl.; 255 mètres
Matériel : grande voie équipée, cordes 60 mètres
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