Plus courte que les autres voies du Roque, la voie des Gendarmes (ici l’itinéraire initial, à droite, le seul à priori intéressant) est également plus facile. Elle s’atteint plutôt aisément depuis le socle de la carrière, et constitue un enchaînement logique depuis la voie de la Géorgie. Elle se descend également en rappel, ce qui peut créer un enchaînement intéressant avec une autre voie du Roque Vaoutarde, qui est relativement loin du parking. Ces options permettent de profiter d’une belle voie un peu trop courte tout en découvrant ses voisines. Ainsi, elle vaut le détour, soit pour commencer en douceur, soit pour approfondir les acquis dans la Géorgie, moins sérieuse.

Le plus logique pour accéder au pied de la voie est d’emprunter l’accès aux piliers de la carrière, dont la sente part après celle menant au Roque Vaoutarde. Comme partout sur ce beau massif, cela demande un peu de flair…

La voie ne fait que trois longueurs, ici présentée en deux, mais l’escalade à l’ancienne est très agréable. Nous avons également fait un peu de ménage! L’attaque est évidente, au pied d’une cheminée à tendance couloir.

L1 : 4c; Couloir facile, légèrement végétal, puis cela se redresse jusqu’à franchir une cheminée. Viser ensuite à droite un dièdre profond, et faire relais à l’arbre.

L2 : 4c; Poursuivre cette cheminée, puis préférer la fissure de droite. Des petites vires viser un gros feuillu vers la gauche, équipé pour un rappel.

Sortie dans des gradins ou descente en deux rappels dans la voie, ce qui est logique et qui permet de rentabiliser cette longue montée!

1ière ascension : J. et B. Frolich, M. Moreau en 1952. Variante tout droit par Bernard Domenech en 1970, variante de gauche par J.L. Macqueron, en 1957

Difficulté : D; 4c,  mètres en développé

Matériel : Classique terrain d’aventure (un jeu de friends, un de câblés, sangles)

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