En grimpant « la rue Carnot », on revient dans le vieux Ceuse, à une époque où l’on ouvrait sur cette falaise des voies en partant du bas, armés de pitons et coinceurs. On suivait alors les zones de faiblesses, reliant fissures et dièdres par des dalles ou murs osés. De très beaux itinéraires ont vu le jour, comme la légendaire Natilik. Cependant, au début, l’exploration se faisait davantage à l’ouest, vers les secteurs en dalles. Ce qui se conçoit parfaitement !

« La rue Carnot » fut un moment une grande classique du secteur avec presque à côté « gollots à gogo », un cran au dessus. Cependant, depuis le rééquipement de voies voisines et l’ouverture de certaines très belles (apparemment « les larmes de pluie » vaut une visite), « la rue Carnot » semble avoir pris un petit coup de vieux. La végétation est parfois présente, et l’escalade, belle en soit, n’est pas non plus au top de Ceuse. On remonte en revanche une ligne logique, En croisant quelques pitons d’époque toujours en place. On se plaît à les imaginer plantés par Jean Christophe Lafaille, l’un des ouvreurs…

Accès : Voir le topo de Ceuse.

L1 : 5b; Dièdre un peu herbeux au départ.

L2 : 6a; D’abord en ascendance à droite puis tout droit. Le relais est plus bas que sur le topo de Ceuse.

L3 : 5b; Passer le surplomb par la gauche puis tirer à droite et remonter le dièdre. Ne pas s’arrêter au premier relais mais en trouver un quelques mètres plus loin à gauche sur la vire luxuriante.

L4 : 5c; Ne pas prendre la ligne droit au dessus du relais (6b/+?) mais prendre celle de gauche et remonter un joli mur.

Descente en deux rappels de 50 mètres (voir topo !) ou trois dans une autre voie.

1iere ascension : D. Badaroux, J.C. Lafaille en 1983

Difficulté : D+; 6a, 5c obligatoire; équipement très correct.

Matériel : grande voie équipée

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