En arrivant dans le vallon d’En Vau, on ne peut que remarquer les diverses parois qui nous entourent. Certaines manquent d’ampleur, et dans d’autres nous pouvons distinguer de belles fissures. Parfois, des surplombs nous intriguent, mais toujours nous continuons notre route vers la mer. En arrivant sous la brèche de Castelvieil, ces parois grandissent, prennent de l’ampleur. Une, notamment, se distingue, à droite de cette fameuse brèche. Elle semble aboutir au plateau sommital de la paroi de l’Oule. Une aubaine, pour le grimpeur peu pressé de se rendre là haut avant d’enchaîner sur une seconde voie.
Récemment, deux vieilles voies ont été remises au gout du jour, et réaménagées pour un parcours en libre agréable. La douloureuse, ainsi que la voie du Belvédère, ne sont pas les plus belles voies du coin mais le rocher y est très agréable, en fissure et murs francs, et assez abordables. Le paysage y est évidemment magnifique, au dessus la perle des Calanques, et ces voies nous mènent sur un autre versant, pour une seconde voie dans un style qui sera forcément tout autre…
Deux approches sont possibles. Selon le tracé d’ouverture, il faut rejoindre le pied de la paroi à l’aplomb de cette fissure dièdre caractéristique en milieu de mur. Pour cela, il faut quitter le couloir à mi approche pour en prendre un second rive gauche (à droite en montant) en longeant un mur de faible hauteur. Première longueur en dièdre terreux.
La seconde approche consiste à rejoindre le départ des petites escalades d’En Vau, puis de tirer à droite au pied des cheminées pour rejoindre un promontoire évident. Une première longueur en grande traversée à travers les arbres (III) avec une courte ascension verticale en fin de longueur (à l’aplomb du grand dièdre, III) permet de rejoindre le relais.
L1 : 5c; Départ en ascendance à gauche (goujon visible), pour rejoindre le grand dièdre (de droite) évident. Relais équipé avant de ramoner la fissure large.
L2 : 6a; Départ dans le dièdre (5c), puis on se rétablit sur une petite plate forme pour un joli mouvement en dalle (6a, un goujon).
L3 : 5c; Mur raide (goujon) puis jolie fissure abordable.
On continue en direction du plateau !
1ière ascension : Bernard Domenech et Jacques Kelle, le 15 juin 1969 (sources ne correspondant pas au topo 2017)
Difficulté : TD-, 6a, II, 80 mètres
Matériel : Friends 0.5 au 3, câblés, hexentrics, sangles
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