Paradis sauvage, Castelvieil abrité bien des voies et secteurs variés, avec encore de nombreux voies de terrain d’aventure. Relativement discret et à l’ombre une partie de la journée, la face ouest présente de nombreuses voies assez courtes, même si d’autres présentent une certaine ampleur (comme le Pilier Mika). Ainsi, de nombreux dièdres parcourent la partie supérieure, dominant la traversée Ramond, et ne manquent pas d’intérêt.

Ici, malgré des cotations abordables, la plupart des voies ne se laisse pas vaincre facilement, et me rocher est parfois un peu joueur. Ce n’est pas vraiment le cas de la voie des dièdres, abordable. Celle-ci a été reequipée, avec malheureusement plusieurs points totalement inutiles à côté de fissures parfaites. Il faudra néanmoins le jeu complet de coinceurs pour évoluer en sécurité. De ce fait, elle est intéressante pour débuter dans les voies à protéger soi-même, et on pourra jouer à sauter des points pour tester son aisance.

La voie est malheureusement courte, mais on pourra enchaîner avec d’autres, ou en montant par la rive droite d’En Vau pour profiter un maximum de l’ombre. La première longueur est la plus difficile mais également la plus équipée. Dans tous les cas, la voie est très belle et le rocher est sain (même s’il convient dans ce type d’itinéraire de toujours rester vigilant !).

Accès : Voir topo fédéral. Préférer éviter l’accès en rappel.

L1 : 6a; Dièdre fissuré soutenu, avec quelques scellements en place. Relais à construire dans une petite niche (piton, lunule, coinceurs).

L2 : 5c; Départ raide, puis suite en dièdre facile et agréable. Relais équipé, quelques rares points dans la longueurs.

1iere ascension : Pierre Favard et Robert Le Batard en 1964

Difficulté : TD-; 6a, 5c obligatoire; 80 mètres

Matériel : Jeu de friends jusqu’au 3, câblés, sangles, matériel de grande voie équipée

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