Le topo de la partie inférieure et le tracé de celle ici décrite
La Paix est initialement une voie très belle ligne de fissures partant de la vire Ramon, juste un peu après la remontée pour en sortir. Elle fut ouverte en 1967 par deux des meilleurs grimpeurs de l’époque, Maxime André et Jacques Ratti. Le premier repérait il le mur d’à côté, coupé au milieu d’un immense toit ?
La voie est malheureusement courte, bien que superbe, et un regard attentif permet de voir que la ligne de fissures part en fait de la mer. Ainsi, le 15 octobre 2016, sur une idée de Bernard et évidemment accompagné de ce dernier, nous avions ouvert la partie basse, qui ne passera peut-être jamais en libre mais qui est très recommandable, notamment pour l’aventure. Ainsi, l’enchainement des deux voies permet une ascension longue et soutenue, partant de la mer pour arriver au plateau.
Actuellement, seule la partie supérieure est « classique », et passe sans artif’ ni pitons. Trop courte pour justifier un déplacement jusqu’à Castelvieil, elle n’en est pas moins magnifique, remontant un mur blanc raide et compact, uniquement rayé de deux fissures qui se croisent : « les deux papas » et « la paix ». La notre est plus soutenue, le long d’une fissure rectiligne et assez homogène, souvent de la taille des mains. Deux goujons (récents ?) ont été posés dans la première longueur, ce qui constitue une énigme, et deux goujons sont également présents au relais. Sinon, il ne faudra compter que sur de très vieux pitons et des ficelous bien cramés ! C’est donc une vraie voie de terrain d’aventure, même si elle se protège très bien et que le rocher est presque toujours excellent.
Accès : Voir Topo FFME – Escalade Les Calanques, toutes les éditions.
Le départ de la voie de la paix
L1 : 6a soutenu (ex V+); Fissure raide et directe, bon rocher. Gants intéressants ! Deux goujons et des antiquités dans la longueur, Relais sur deux goujons.
L2 : 6a soutenu (ex V); Partir tout droit puis légèrement à gauche pour remonter une fissure dièdre raide. Rien dans la longueur, relais à construire.
1ière ascension : Maxime André et Jacques Ratti le 22 octobre 1967
Difficulté : TD; 6a (ex V+); 60 mètres
Matériel : Jeu de friends (nous avions jusqu’au 4 et nous avons tout posé) en doublant quelques tailles moyennes, câblés, sangles, matériel de grande voie équipée
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