Dans ce secteur hyper fréquenté d’Ouvreur de Bouse, plusieurs voies à gauche et à droite ne reçoivent pas autant de visite que les voies immédiatement accessibles en rappels : oubliées du topo, avec un accès un peu plus long (il faut marcher quelques minutes !) et moins connues, ces voies sont tout de même à parcourir si l’on aime le style. Elles sont certes peut être moins nettoyées et plus dures, mais on y trouvera davantage de charme qu’entassés aux relais à faire la queue quelques centaines de mètres à côté…

Greystock est une voie qui part d’un peu plus bas, dans un socle au grès gris clair, fragile d’apparence mais finalement très agréable à grimper. Du pied d’Ouvreur de Bouse on longe la falaise dans le sens de la vire Ellianac, puis l’on redescend rapidement d’un étage (sente raide) pour longer le socle (cordes) jusqu’à un départ évident. La suite est homogène, raide dans un pur style Canaille pour finir par les deux plus belles longueurs,

raides, prisues et aériennes, le tout comme presque toujours ici très équipé.

Approche décrite ci-dessus.

L1 : 5c; Mur peu raide en grès gris, très agréable.

L2 : 6a+; Raide et facile au début avec un pas plus dur ensuite en dièdre.

On arrive à une vire que l’on longe ensuite dix mètres à gauche pour trouver un relais sur scellement et lunule.

L3 : 5c+; Dièdre raide puis petit toit (noté en deux longueurs sur Camptocamp, se méfier du tirage).

L4 : 5c; Beau mur le long d’un dièdre.

L5 : 6a; Raide et beau, en traversée à droite à la fin. Prisu et aérien !

L6 : 6b; Mur raide, une section fine au début et un pas physique à la fin.

Retour à pied évident.

Difficulté : TD; 6b, 120 mètres

Matériel : Grande voie équipée

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